J'ai effectué mon stage au Centre Delta, il s'agit d'un centre de jour pour des personnes adultes présentant un handicap mental de léger à modéré.
L'institution accueille des personnes à partir de l'âge de 20 ans et le groupe est composé d'adultes mixtes de 21 à 70 ans. Le public est présente des cas divers : autismes, trisomie 21, déficiences mental/intellectuelles, troubles occasionnels compulsif qui sont associés à des besoins d'accompagnement, d'attention, de considération, de besoin d'accès à l'autonomie etc... Certains bénéficiaires sont capables de venir seul à l'institution, nécessitent peu d'accompagnement et peuvent agir de manière autonome dans la plupart des situations à savoir les gestes dit du quotidien : manger, se laver, savoir ce déplacer seul. Pour ce groupe, le suivi psychologique est plus privilégié et les projets personnels/individuels sont plus concrets. L'autre partie a besoin d'une assistance pratiquement permanente (notamment pour ceux ne pouvant s'exprimer ou très peu) surtout dans l'accompagnent des gestes du quotidiens comme manger, se déplacer d'un point A à un point B ou lors d'activités dites manuelles : bricolage, peinture, puzzle. Le suivi constant est privilégié et le projet individuel/personnel est mis en place par un commun accord entre la famille et l'équipe. Qu'est ce que l'handicap mental ? D'après l'Unapei, "l’expression « handicap mental » qualifie à la fois une déficience intellectuelle (approche scientifique) et les conséquences qu’elle entraîne au quotidien (approche sociale et sociétale).Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision, etc. Ces difficultés doivent être compensées par un accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l’état et à la situation de la personne. C’est à la solidarité collective qu’il appartient de reconnaître et de garantir cette compensation." Source : UNAPEI : TOUT SAVOIR SUR LE HANDICAP MENTAL (n.d.) Le handicap mental sa définition (en ligne). Disponible sur http://www.unapei.org/le-handicap-mental-sa-definition.html (Consulté le 27.10.15)
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Le public reste dans l'institution tout au long de la journée (mise à part pour certaines activités extérieures), les bénéficiaires arrivent le matin à partir de 8h et partent à 16h. Des activités sont organisées d'avance pour toute la journée et le public est divisé en groupe, en fonction de leur capacité à effectuer une tâche plutôt qu'une autre. Cependant, l'idéal serait qu'ils puissent faire toutes les activités.
8h-10h : Les bénéficiaires arrivent à partir de 8h à l'institution. Je prends en compte ceux qui sont capables de venir seul et ceux qui sont accompagnés. Pour les autres, deux éducateurs les prennent en charge : ils vont les chercher en camionnette et arrivent à l'institution généralement vers 9h30. 10h-12h15 : A 10h débutent les activités. Un à deux éducateurs prennent en charge un groupe de bénéficiaire pour une activité mise en place au préalable. Cela permet de répartir tout le groupe de manière homogène. 12h15-12h30 : C'est l'heure du repas qui commence par la mise à table des bénéficiaires avec l'aide des éducateurs. Il y a 5 tables réparties dans la salle dont chacune doit être préparée par un bénéficiaire capable (si pas, il sera accompagné) ou par un éducateur avant de pouvoir manger (les bénéficiaires chargés de dresser les tables sont choisis postérieurement, en début d'année). Chaque bénéficiaire a donc une table précise et une place déterminée permanente. 13-14h : Fin du repas, c'est également le moment du café/thé. Les bénéficiaires et les éducateurs sont séparés et ces derniers en profitent pour une mise en situation de la journée ou des événements à venir. C'est aussi à ce moment que certains bénéficiaires écoutent de la musique diffusée à la radio. 14h-15h15 : Les activités reprennent, et ce, de la même manière que le première partie de journée. 15h30-16h : Deux éducateurs (différents de ceux du matin) raccompagnent en camionnette les bénéficiaire ne pouvant pas rentrer seul. Les autres partent de l'institution à 16h. La façon dont sont mises en place les activités permet à chaque éducateur d’être en contact avec l’ensemble des bénéficiaires, de pouvoir intervenir auprès d’eux et d’avoir un connaissance de chacun d'eux, même si tous ont leur éducateur référent avec lequel ils travaillent sur leur projet individuel et personnel. L'institution accueille des personnes adultes (de 20 à 70 ans) présentant un handicap mental (léger et modéré) . Certains des bénéficiaires sont capables de venir seul à l'institution et nécessitent peu d'accompagnement, ils peuvent également agir de manière autonome dans certaines situations. L'autre partie a besoin d'une assistance pratiquement permanente notamment dans l'accompagnement des gestes du quotidien.
Qu'est-ce que l'handicap mental ? Pour l'Unapei, "l’expression « handicap mental » qualifie à la fois une déficience intellectuelle (approche scientifique) et les conséquences qu’elles entraînent quotidiennement (approche sociale et sociétale).Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision, etc. Ces difficultés doivent être compensées par un accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l’état et à la situation de la personne. C’est à la solidarité collective qu’il appartient de reconnaître et de garantir cette compensation." Journée type au sein de l'institution Le public reste dans l'institution tout au long de la journée, les bénéficiaires arrivent le matin à partir de 8h et partent à 16h. Des activités sont organisées d'avance pour toute la journée et le public est divisé en groupe, en fonction de leur capacité à effectuer une tâche plutôt qu'une autre. Cependant l'idéal serait qu'ils puissent faire toutes les activités. Utilisation/rapport des médias Dans le centre, le public est rarement en contact avec les médias, à part pour l'activité "actualités". Lors des moments de pause, la radio est allumée, mais c'est seulement pour écouter de la musique ou pour poser un bruit de fond. Pour ce qui est d'internet/ordinateur, je n'ai vu qu'une seule bénéficiaire en faire l'utilisation mais de manière approximative, suivi d'un accompagnement minime et ne comprend pas l'ensemble de ce qu'elle lit et voit. L'équipe ne semble pas avoir travailler d'avantage sur cet apprentissage. Certains bénéficiaires sont conscients de ce qu'il se passe dans l'actualité, ils réagissent aux messages médiatiques qu'ils entendent et voient en comprenant plus ou moins les degrés d'importance qui s'en dégage. Qui plus est, une fois par semaine, une activité "actualités" est organisée pour discuter de ce que les bénéficiaires ont pu voir ou entendre à la télévision et/ou à la radio. Cependant, ils ne semblent pas avoir la capacité de réfléchir au sens des messages ou des représentations qu'ils réceptionnent c'est-à-dire, qu'ils ne semblent pas distinguer si le message réceptionné est vrai ou faux, réfléchir sur le sens du message et de son ampleur. Source : UNAPEI : TOUT SAVOIR SUR LE HANDICAP MENTAL (n.d.) Le handicap mental sa définition (en ligne). Disponible sur http://www.unapei.org/le-handicap-mental-sa-definition.html (Consulté le 16.12.15) L'institution accueille des personnes adultes (de 20 à 70 ans) présentant un handicap mental (léger et modéré) . Certains des bénéficiaires sont capables de venir seul à l'institution et nécessite peu d'accompagnement, ils savent également agir de manière autonome dans la plupart des situations. L'autre partie a besoin d'une assistance pratiquement permanente notamment dans l'accompagnement des gestes du quotidien.
Le public reste dans l'institution tout au long de la journée, les bénéficiaires arrivent le matin à partir de 8h et partent à 16h. Des activités sont organisées d'avance pour toute la journée et le public est divisé en groupe, en fonction de leur capacité à effectuer un tâche plutôt qu'une autre. Cependant l'idéal serait qu'ils puissent faire toutes les activités. Rapport par rapport aux médias Certains bénéficiaires sont conscients de ce qu'il se passe dans l'actualité, ils réagissent aux messages médiatiques qu'ils entendent et voient à plus ou moins les différents enjeux qu'ils comportent. Qui plus est, une fois par semaine, une activité "actualité" est organisée pour discuter de ce que les bénéficiaires ont pu voir ou entendre à la télé et/ou à la radio. Cependant ils ne semblent pas avoir la capacité de réfléchir au sens des messages ou d'interpréter ce qu'ils réceptionnent, c'est à dire qu'ils ne semblent pas distinguer si le message réceptionné est vrai ou faux, cogiter sur le but et le sens du message ainsi que de son ampleur. Utilisation des médias Dans le centre, le public est rarement en contact avec les médias, à part pour l'activité "actualités". Lors des moment de pause, la radio est allumée mais c'est seulement pour écouter de la musique ou pour installer un bruit de fond. Pour ce qui est de l'utilisation d'internet/ordinateur, je n'ai vu qu'une seule bénéficiaire en faire usage nonobstant celle-ci fait usage de l'appareil que de manière approximative, suivi d'un accompagnement minime cependant elle ne comprend pas l'ensemble de ce qu'elle lit et voit. L'équipe ne semble pas avoir travaillé d'avantage sur cet apprentissage. |
AuteurBonjour ou bonsoir, je m'appelle Sema Pilipili et bienvenue sur mon blog ArchivesCatégories
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